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Val de Cogne, ITALIE - 27° MARCIA GRANPARADISO - 30 km Classique - 10 & 11 février 2007

Comme des coqs en pâte...

Après les étapes italiennes et allemandes de l’année dernière, le CSMR avait décidé de s’illustrer en 2007 dans les Alpes italiennes, juste derrière le Mont Blanc, sur la Marcia Granparadiso. De plus, aucun regret à avoir : la Transjurassienne vient d'être annulée pour manque de neige (une fois de plus en France cet hiver ! ). Donc direction Cogne pour Pierre, Serge et Monique, Jean, Yann et notre ami Michel.

Le programme semble alléchant, il a neigé un peu dans la semaine, ce qui donne tout de même une petite touche hivernale au paysage. Seule ombre au tableau : le parcours est amputé de sa dernière boucle, la plus basse en altitude, et du coup est ramené à 30 km. Mais vue la dénivelée, il y aura quand même de quoi s'occuper, d'autant qu'on va tournicoter sur les pistes de Coupe du Monde au départ et à l'arrivée !

Après 3h15 de voiture, nous débarquons à Cogne, et cherchons rapidement à nous sustenter.

"Ce ne sont pas les tratorias qui doivent manquer par ici !" pensons-nous, et nous partons à la découverte du charmant village de Cogne. Nous finissons par jeter notre dévolu sur une "oenoteca" (comprenez bar à vin ...) qui sent le cèpe à plein nez ! Allez la course a lieu demain, on a encore le temps de digérer... Et puis pour découvrir pleinement un nouveau coin, il faut s'imprégner des traditions locales, et la cuisine en fait partie ! Jean et Serge, bien aidés par Michel, en fins connaisseurs, en profitent donc pour cirer deux bouteilles du cru local (c'est vrai, on les y a bien aidé aussi...); et histoire de digéré tout ça, on termine le repas avec une bonne "grole" (café + grappa, gnôle locale).

Retour à l'hôtel que nous avons réservé dans la semaine (Résidence-Hôtel Mont Blanc). Nous y sommes accueillis comme des rois, et signe du destin, nous tombons sur Roberto Gal en personne qui boit tranquillement son café !: Il est du coin, et il accompagne Christophe Perillat qui fait la course le lendemain. Nous en profitons aussitôt pour faire la causette, et discuter fartage : Roberto est formel, "oubliez le skare, mettez de la Grund pour demain, recouverte de poussette, ça devrait le faire". On s'en souviendra...

Bon ce n'est pas tout ça, mais il paraît qu'on a une course demain ! Donc direction les skis (faut digérer), et en route pour la reconnaissance du parcours.

Normalement, il est constitué de 3 boucles : les deux premières montent dans des hautes vallées juste sous le Gran Paradiso (départ 1530 m, point culminant de la première boucle à 1730m, et de la seconde à 1685 m). Elles font grosso modo 15 km chacune. La dernière boucle, qui commence par descendre jusqu'à 1420 m n'est pas suffisamment enneigée (ce sera pour l'année prochaine !), et nous ne la ferons donc pas. Du coup, on nous a rajouté 3 km de bouclage sur le stade de Coupe du Monde... Bref, globalement, c'est jamais plat, ça monte et ça descend tout le temps !

Confirmation avec la reconnaissance de la première boucle : les montées en canard sont nombreuses, et la piste est étroite. Mais le fond de vallée est magnifique, au pied du Gran Paradiso (qui culmine à plus de 4000 m), au coeur du Parc National du même nom. Et d'ailleurs, juste au bord du hameau de Valnontey, sur le coup des 17h, les chamois broutent tranquillement : il est vrai que l'hiver doux leur permet de s'alimenter sans difficulté, et ils ne semblent guère farouches.

La neige est douce, l'accroche est bonne. Et une fois le verrou glaciaire passé, avec ses fortes grimpées, on débouche dans une haute vallée au profil plus doux, qui se prête à merveille au classique. Quand on pense qu'à cette heure-là, il tombe des cordes à Lamoura dans la Combe du Lac, on se dit qu'on est mieux ici !

Nous profitons pleinement de cette fin d'après-midi : avec les conditions d'enneigement difficiles de cet hiver, pouvoir faire du classique farté à la poussette bleue, sur une neige douce et une belletrace est presque un privilège !

Au panneau 10 km, nous faisons demi-tour, juste sous les contreforts du Gran Paradiso, et replongeons sur Cogne : la descente est rapide, mais sans risque particulier, les pistes sont très bien préparées.

A priori, la seconde boucle a un profil quasiment identique : nous passons au-dessus de Cogne, er remontons dans la haute vallée suivante, avec de gros murs en canard dès la sortie du village (il s'agit parfois de pistes d'alpin !).

De retour à l'hôtel, direction l'atelier de location attenant (qui appartient d'ailleurs à l'hôtel), pour mettre en application les conseils de fartage de Roberto Gal. Il est vrai qu'on peut difficilement faire mieux comme entraineur !

Donc comme conseillé, nous recouvrons une fine couche de Grund à chaud avec plusieurs fines couches de poussettes fluorées (d'abord -7/-20°C pour la première couche froide, et ensuite du -2/-8°C par dessus). Nous emporterons une poussette un peu plus chaude avec nous pour la course en cas de besoin (0/-2°C).

Nous terminons la journée par un plat de pâtes conséquent. Et histoire de faire passer tout ça, Michel et Serge s'offrent un petit comparatif de Grappa au bar de l'hôtel ("il me semble que celle-là est un peu plus fruitée que l'autre..." )

Dimanche, le soleil se lève au-dessus du stade, la journée s'annonce belle, il fait -5°C (pil poil pour notre fart !). Le pré de départ étant un peu juste côté neige, nous partirons par vague de 6 toutes les 10 secondes, puce électronique à la cheville. Nous ferons 3 km sur les pistes très vallonnées de Coupe du Monde, avant de nous engager dans la première boucle vers Valnontey, et nous ferons de même au retour de la seconde avnt depasser la ligne d'arrivée. Avec ce principe, il n'y a aucune bousculade, nous prenons rapidement nos places sans aucune gêne, et la course part sur un bon rythme. Le fartage semble nickel, l'accroche est bonne, la glisse aussi, la trace est parfaite : que du plaisir en perspective !

 

 


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