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Transju'Classic - LES ROUSSES / MOUTHE - 55 km Classique - 11 février 2006

Le classique, ça a du bon ! ...

Forts de notre début de saison tonitruant en classique (Bellecombes et Marcialonga), nous ne pouvions manquer cette seconde édition de la Transju'Classic, qui s'annonçait en plus sous de très bons hospices, étant donné l'hiver auquel nous avions droit depuis plus d'un mois, et le parcours, identique au parcours officiel de la Transjurassienne, à ceci près que le départ se faisait des Rousses. C'est pourquoi les fondus de service, à savoir Jérôme, Pierre et Jacky, sans oublier Jean-François se sont retrouvés au Chalet de Saint Claude, notre hébergement traditionnel les week-ends de Transju dès le vendredi 10 février au soir. Mais point marquant par rapport à l'habitude : on y était tout seuls, sans ronfleur, et sans avoir besoin de se battre pour se réserver une petite place dans le dortoir. Finalement, c'est clair, le classique, ça a du bon !

Côté météo, que du bonheur ! La neige est là en abondance depuis longtemps, le fond de piste est dur et froid, et il est retombé un bon 20 cm de neige fraiche, fine et froide l'avant-veille, et il fait presque -15°C à l'heure de rejoindre le duvet. Bref : un coup de polar à chaud, puis plusieurs fines couches de poussette verte puis bleue SWIX KRYSTAL, et puis au chaud dans le duvet !

Samedi matin, au réveil, la couleur du ciel n'a pas changé : il est toujours au bleu azur, et le thermomètre n'a guère bougé non plus; parfait, on va se régaler ! Le parcours est officiellement annoncé à 50 km entre les Rousses et Mouthe, mais d'après les relevés, il semble plutôt plus proche des 55 km. Le départ se fait du collège des Rousses, suivi d'une boucle de 4 ou 5 km autour du village, avant de rejoindre le parcours traditionnel de la Transju en traversant les Rousses, sans oublier de grimper le mur des opriciens avant de plonger sur Bois d'Amont. Là, pas de bouclage en Suisse, nous attaquons directement le Risoux, le Chalet des Ministres, puis fin de parcours habituel jusqu'à Mouthe. Bref, ça devrait être varié à souhait, avec une qualité de neige quasi-constante jusqu'à l'arrivée, y compris du côté de Petite Chaux, ce qui est finalement assez rare ! Du même coup, nos inquiétudes sur la polyvalence de notre fartage tout au long du parcours et de la journée s'envolent : c'est du bon, ça accroche bien. Evidemment, avec le froid et la neige fraiche, la glisse n'est pas top, mais ça, c'est normal !

Nous sommes environ 400 au départ, dont de très nombreux étrangers (20 nationalités différentes), et nous échangeons quelques mots (en anglais !) avec les voisins allemands, norvégiens, tchèques, italiens, estoniens et j'en passe. Qui plus est, ils sont très courtois, et après une petite discussion avec mon voisin tchèque sur nos objectifs, il me laisse sa place les spatules dans le filet de la première ligne, jugeant que je devrais a priori partir plus vite que lui ! Jérôme a juste le temps de régler une interview avec France 3 Franche Comté (Ah, il faut savoir gérer les sollicitations des médias), et il vient nous rejoindre. Ca part vite et sans aucun encombre, même avec une descente au bout de 200 m de poussée simultanée. La première boucle est finalement assez vallonnée et creuse assez trapidement des écarts entre des petits paquets de 10 coureurs environ. Du coup, on traverse les Rousses à une vitesse à laquelle on n'était pas habitué en skate, et on n'a même pas le temps de boire au pied de la montée des opticiens, vu qu'il n'y a aucun embouteillage ! En plus, se retrouver à 400 en classique sur une piste prévue pour 3000 en skate, ça crée des espaces et on ne se bouscule pas ! Y'a toujours pas à dire, la classique, ça a du bon ...Pierre à  la sortie du ravitaillement de Bellefontaine : le  vent  se lève !
JackyMais pas le temps de rigoler, la course est bien lancée : je fais l'effort pour rattrapper un groupe d'une dizaine de skieurs, et j'y reste jusqu'à Bois d'Amont : restons sages avant le Risoux, comme d'habitude. Avec le ravitaillement et le mur à l'entrée de la forêt, le groupe éclate rapidement : j'ai une bonne accroche et je peux donc allonger le pas dans la trace sans souci, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. C'est d'ailleurs pourquoi Jacky et Jérôme refartent : ils attaquent ensemble la montée, mais sentant son accroche trop juste, Jacky s'arrête après le premier lacet pour remettre une poussette un peu plus chaude. Jérôme poursuit seul ! Mais finalement, il s'arrête à son tour 500 m plus loin pour faire pareil. Du coup Jacky le repasse, et plus régulier et surtout plus expérimenté que Jérôme en classique, il le lache définitivement. Jean François, devant, fera la même opération de fartage après Bellefontaine. Finalement, seul Pierre ralliera l'arrivée sans retoucher à son fartage...Ca y est ! Enfin Jérôme se détend au niveau des bras et commence à lâcher son bâton arrière ...
Jean-FrançoisLe Risoux passé sans encombre, nous plongeons sur Bellefontaine. Mais là, mauvaise surprise : la bise souffle fort dans la figure ! Les souvenirs de la Trans 2003 ressurgissent alors rapidement ! Les traces sont recouvertes de neige soufflée, d'où une moins bonne accroche, pas de glisse et une fatigue nettement supérieure, puisqu'il n'y a plus de traces. En plus, mon groupe a totalement éclaté, et je suis désormais tout seul, donc pas de grand costaud pour m'abriter ! Le temps paraît interminable jusqu'à Chapelle des Bois, où le vent n'a toujours pas faibli. Nous attaquons donc la Combe des Cives le moral dans les chaussettes, ce qui n'aide pas à pousser sur les bâtons ! Mais ô miracle, le vent n'est pas parfaitement dans l'axe de la combe, et un peu avant l'écomusée, nous sommes abrités par la crête, et le vent cesse : les chaussettes remontent, le moral avec, et c'est reparti pour un tour ! Au passage, je constate que le mur de Pré Poncet fait aussi mal en classique qu'en skate !Jacky dans le vent vers les Mortes.
Une belle 37° place à l'arrivée pour Pierre.Je suis toujours tout seul, et depuis le chalet des Ministres, j'oscille aux alentours de la quarantième place. Mais j'ai en point de mire depuis plusieurs kilomètres 3 skieurs. Je les rejoinds enfin au bénéfice des dernières bosses et de la descente sur le tremplin de Chaux Neuve. Mon fart est toujours d'attaque, les jambes aussi( les bras nettement moins quand même !) et je me décide à attaquer vraiment. Je les pose donc magistralement, aidé également par le fait que deux d'entre eux coulent manifestement une bielle de premier ordre ! Les derniers kilomètres sont un régal, et on a envie d'en profiter. Je finis 37°, et bien plus satisfait qu'à l'arrivée de la Marcialonga. Certes, l'effort est moins long (1 heure de moins en gros pour 15 km de moins), mais surtout, le parcours est beaucoup plus intéressant, équilibré et varié.
Jean-Franois à l'arrivéeC'est également terminé pour JackyJérôme à fond ... avant l'arrivée !Jean-François, puis Jacky et Jérôme terminent dans cet ordre. Jérôme est même ravi : il semble avoir eu le déclic de l'impulsion en classique dans le vent entre Bellefontaine et Chapelle ; il est vrai que c'était vraiment le moment de s'appliquer sur sa technique, et de se détendre ! Du coup, gonflé à bloc dans la dernière ligne droite (du moins c'est ce qu'il croit), il effectue le sprint de sa vie. Sauf que l'arrivée a été reculée de 300 m, et que ces 300 m en plus lui font très mal, ert nous gratifie d'une belle grimace à l'arrivée !... et un peu moins à fond 300m plus loing à l'arrivée !

Bref, cette Tranjus'classic est à refaire (même si le retour en bus laisse vraiment à désirer !), et c'est assurément un des plus beaux parcours que je connaisse avec celui de la Finlandia. Encore une fois, je confirme : le classique, ça a du bon ! Alors à l'année prochaine sûrement, si la neige le permet...


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