Suite
aux belles médailles de nos biathlètes aux Jeux Olympiques de Turin,
et suite aussi à quelques volées de jurons du genre "mais qu'est-ce
qu'y f... ? Il attend quoi pour la mettre sa dernière balle ?!..."
(et je suis sûr qu'on n'est pas les seuls à l'avoir pensé
!), nous avons voulu nous aussi jouer au biathlète. C'est donc avec l'aide
de notre vénéré président, biathlète à
ses heures perdues, Patrick WOIRET, que nous nous retrouvons sur le stade de biathlon
des Plans d'Hotonnes. Les licenciés FFS ont l'honneur de tirer à
la 22 LR, et les autres jouent de la gachette à 10 m avec des carabines
à air comprimé.
Les
consignes de sécurité passées (une arme à feu reste
une arme à feu, faut savoir rester sérieux !), nous comprenons vite
la théorie et n'attendons qu'une chose : passer à la pratique !
Histoire de ne pas griller toutes nos cartouches, nous tirons sans les skis, et
avec un appui supplémentaire pour le tir couché. Je sais, j'en entends
déjà dire :"Ouais, ben comme ça , c'est facile, et puis
quoi encore ?..." C'est exactement ce qu'on a dit à Patrick au début,
mais je ne sais pas pourquoi, ça l'a fait doucement rigoler. Et ben ...
il a eu raison de rigoler (comme quoi, il est pas président pour rien quand
même !). Pour
commencer, on tire sur des cartons : rangée du haut pour le tir couché,
et rangée du bas pour le tir debout. Pascale et Jérôme ont
beau se démener pour essayer d'y voir clair avec les jumelles, rien n'y
fait : ça entretient le suspense jusqu'au moment où on va chercher
les cartons... |  |
 | Les
constats sont divers et variés : certains ont mis dedans, même debout
(coup de bol ? Pourvu que ça dure, comme dirait l'autre...). Pascale, toujours
très respectueuse des finances du club, à tout mis dedans aussi
... enfin, dedans celle de son voisin Régis, qui a 8 impacts de balles
sur un carton où il n'a tiré que 5 fois. La 9ième est quand
même chez Pascale...Quant à la 10ième, Dieu ait son âme,
elle a dû aller se perdre dans le talus. Dommage pour la 9ième :
on aurait pu économiser un carton ! |  |
On
passe donc aux cibles automatiques, et la sentence est radicale. Couché,
on s'en tire encore à peu près : on tourne dans les 2 ou 3 sur 5,
les positions ressemblent vaguement à quelque chose. |  |  |
 |  |
 | Mais
debout, c'est autre chose : 1 voire 2 sur 5 dans le meilleur des cas, et encore,
sans les skis et au repos. Quant à nos positions, elles ne sont pas très
académiques (certes, mais c'est parce que les carabines ne sont pas réglées
à notre taille d'abord !). |  |
 |  | Alors
lorsque nous entamons un relais, skis aux pieds cette fois (boucle de 500 m à
tout cassé, juste de quoi être vaguement essouflé), nous faisons
moins les fiers. Heureusement, l'anneau de pénalité à la
taille d'un gros cerceau, ce qui est préférable, car nous le visitons
plus que fréquemment. Mais comme nous y croyons dur comme fer (l'espoir
fait vivre, c'est bien connu...), aucun d'entre nous n'ose lâcher ses 5
balles en rafale en se disant :"de toute façon, je n'en mettrai aucune
dedans, alors..." et c'est évidemment ce qui se passe ! |
Si
au tir couché, on sauve l'honneur en en mettant une voire deux, au tir
debout, on a beau essayé de faire comme les pros (attention à la
respiration, au coup de doigt...), c'est tout à côté ou presque
!
Bref,
après cette mémorable et très instructive journée,
nous avons quelque peu revu et corrigé notre jugement sur la dernière
balle ... d'autant que nous sommes difficilement parvenus à mettre la première
! Rendez-vous l'année prochaine pour le perfectionnement...