Stage de reprise avec Patrick REMY - TIGNES - 30, 31 Octobre et 1er Novembre 2004
Comme chaque année, nous avons pris l'habitude de nous retrouver le week-end de la Toussaint sur le glacier de Tignes pour reprendre la saison nordique.
Comme en 2003, nous avons eu la chance de travailler avec Patrick REMY, afin de tout de suite reprendre les bonnes habitudes techniques, aussi bien en skate qu'en classique. En effet, les objectifs en technique classique seront nombreux cette année, avec la Finlandia Hiihto en Février et la Birkebeinner Rennet en Mars ! C'est donc motivés que Pierre, Jean, Jean-Yves et Anne-Laure, Yann, Jérôme, Patrick, Xavier et Adrien se sont rtrouvés au Rocher Blanc à Tignes les Brévières, ce samedi 30 octobre.
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Au programme : ski sur glacier, footing, préparation physique et renforcement musculaire, sans oublier les traditionnelles séances vidéo... Côté météo, on a de la chance : le glacier était fermé le vendredi... Mais ce matin, ciel bleu, pas de vent. On devine bien une mer de nuages au loin dans la vallée, mais nous, on est au-dessus, et on en profite. |
Après une montée en "métro", on arrive à notre "boulot" du week-end : le glacier... Premier objectif : ne pas se casser la gueule à la descente, au mileu des surfeurs et des alpins. Mais la neige est bonne, et tout se passe sans trop de problèmes, si ce n'est quelques baignoires sur les fesses. Faut s'y remettre, et une piste d'alpin pour commencer à 3000 m, ce n'est pas forcément le top ! | ![]() |
Nous nous séparons donc en deux groupes, dont l'un s'atèlera plus particulièrement en classique ! Le disours avec Patrick REMY est toujours aussi intéressant, et je vous renvoie pour tous les détails à l'année dernière au même endroit !
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Ceci dit, ceui fait plaisir, c'est que notre entraîneur nous a quand avoué qu'il y avait du bon dans ce que nous faisions, même s'il y a toujours un "mais ...". Il s'agit avant toute chos de petits détails de coordination... Le seul problème, c'est que ces petits détails de ccordination au niveau du placement des skis et de l'impulsion conditionnent tout le reste !
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Concernant le classique, nos principaux défauts se résument à trois choses :
Jean-Yves a encore trop tendance a poussé vers le haut, avec des bras très haut, et une forte cambrure au niveau du dos : aïe, aïe les lobaires et les dorsaux !... |
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La phase de glisse et d'équilibration doit encore être travaillée : c'est la jambe arrière, qui de par son impulsion, doit faire remonter le bassin sur la jambe avant tendue. Alors que trop souvent, plaçant l'impulsion trop tard, nous sommes loin derrière, et nous finissons en fente avant, comme un escrimeur ! |
C'est beau pour la photo, mais ça fait faire un squat supplémentaire pour revenir jambe avant tendue, et cette flexion de la jambe avant absorbe une partie de l'impulsion donnée par la jambe arrière. Vous suivez ?...
Résultat de tout ça : travail de glisse sur une jambe, en s'appliquant plus particulièrement sur l'impulsion (sous le centre de gravité du corps pour être efficace), puis sur la phase de glisse, jambe arrière tendue le plus longtemps possible, en équilibre, afin qu'elle revienne ensuite vers l'avant avec un contact ski-neige le plus avant possible (sans "clac" dans la trace), et le plus tendue possible pour eviter la muscu inutile !
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Pour Jérôme, ce sont ses grand début en classique : sacré challenge pour cette année, avec les 60 km en classique de la Finlandia Hiihto fin février ! Il a donc droit au B-A-BA, c'est-à-rire aux exercices d'équilibration sans bâton, et même sur un seul ski pour commencer. Il faut avant tout chose sentir l'impulsion, et la placer au bon moement, c'est-à-dire sous le centre de gravité, et non derrière, dans le vide ! Pas encore de geste ample, il faut simplement éraser le ski d'impulsion et effectuer le trasfert de poids dans le bon timing. Plus facile à dire qu'à faire, mais les progrès vienent rapiement quand on fait l'effort de ne pas prendre ses bâtons : on sent immédiatement les effets d'une mauvaise impulsion ! | ![]() |
Voulant bien faire (un éducatif exagère toujours le geste !), Jérôme envoie encore son impulson vers le haut, dans les épaules. Mais au moins, c'est bien le signe que l'impulsion existe ! On se concentre sur le contact ski-neige qui doit être le plus long possible, car avec un ski en l'air, le fart de retenue, ça ne sert à rien, et l'impulsion va dans le vide ! Ne reste plus qu'à faire la même chose avec les bâtons, sans précipitation, afin de bien coordonner le tout : impulsion, glisse, relâchement, transfert de poids, placement du bassin et de la jambe avant... |
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Une fois redescendus à une altitude plus convenable, et surtout une fois le ventre plein, nous analysons avec Patrick la séance du matin sur vidéo... Et je vous garantis que ça cogite dur, vidéo et démonstration à l'appui ! S'en suivront des exercices de placement et de renforcement musculaire : foulées bondissantes, équilibration, placement du bassin... |
A notre demande, Patrick nous a aussi donné de nombreux conseils pour l'entraînement en tant que pauvres citadins n'étant pas sur les skis tous les jours (y paraît qu'y faut qu'on aille au boulot aussi...). En résumé, sion est sur les skis tous les week-ends, il faut éviter de se rentrer dedans à chaque fois, engranger des kilomètres tranquillement en s'appliquant saur la glisse et le placement, avec si possible une à deux séances plus spécifiques dans la semaine, à pied (du genre : une séance au seuil en milieu de semaine, plus une séance de placement et de renforcement musculaire en semaine aussi). Bref, quand on ne peut pas être en permanence et surtout régulièrement à l'entraînement, le maîtr-mot est PLAISIR et APPLICATION, sans casser la baraque !
![]() | Sur les conseil de notre Patrick local (WOIRET, de chez nous !), certains d'entre-nous se sont essayés au biathlon... C'est clair, c'est chouette, mais c'est pas simple ; on va encore continuer de rêver et d'admirer les Poirets and Co, avant de s'y mettre efficacement !... | ![]() |
Lundi matin, après deux jours de soleil, changement de météo : brouillard, mais surtout vent... Nous avons déjà nos forfaits, et nous décidons quand même de monter skier. Mais le glacier restera fermé pour les autres ! Nous ne travaillons donc pas avec Patrick REMY, car il est impossible de rester en plein vent sur le glacier sans skier. Au programme donc, 1h30 de ski tranquille san s'arrêter et retour au chaud pour re,ntrer sur Lyon. En plus, vues les courbatures, ça ne fait pas de mal d'y aller mollo !
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Une dernière fois, Jean cogire, médite, rumine, intériorise, s'approprie, met en application ... tous les conseils donné lors du stage : y'a pas à dire, le ski de fond, c'est un sport d'intello, alors à 2800 m par 60 kmh de vent, c'est pas simple ! Rappelle-toi ce que t'a dit Patrick : tu skies super propre, le gste est bon, mais "quand est-ce que tu pousses ?". Ce n'est pas le tout de s'appliquer, mais y faut y mettre du jus... C'est un peu le contraire de Pierre : lui, c'est gros moteur, mais un peu dans tous les sens, et il y a beaucoup de déperdition ! Le bon compromis serait plutôt Jean-Yves : technique propre, moins gros moteur, mais plus d'efficacité . Le tout c'est de trouver le bon compromis, et c'est là qu'il y a le plus à gagner ... | ![]() |
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Bref, encore une fois, nous rentrons très satisfaits de notre séjour à Tignes : il nous restera à mettre en pratique tout ça sur une véritable piste, afin de travailler l'adaptation du geste et du rythme au relief de la piste, ce qui est loin d'être le plus simple. Mais on s'y attèle... Faut juste qu'il neige !
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développée par Pierre
MICHEL / 10-mar-07
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