"VENI, VIDI, VICI ... et on reviendra !"
Il y a deux hivers, nous avions déjà vécu une semaine inoubliable à Orsa Gronklitt, au-dessus de Mora en Suède, pour la Vasaloppet. Certains d'entre-nous avait poussé le vice jusqu'à enchainer Transjurassienne, Finlandia Hiihto et Vasaloppet, mais tout cela s'était déroulé un peu trop vite, et la Finlande méritait qu'on y retourne... Alors, histoire d'ouvrir le bal concernant les séjours dans le paradis nordique, Isabelle, Pierre, Monique, Serge et Jérôme ont passé une petite dizaine de jours à Messilä, aux portes de Lahti pour s'aligner au départ de la 32° Finlandia Hiihto, étape finlandaise de la Worldloppet... | ![]() |
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"VENI,..." : un petit chez soi dans les bois bien
agréable...
Samedi 19 février, petite neige dans la pénombre du jour qui ne s'est pas encore levé sur Communay et Caluire... Nos deux groupes s'ébrouent, chacun de leur côté : Serge, Monique et Jérôme décollent de Lyon pour Paris, et Isabelle, Pierre, Pauline et Cyril les rejoignent en TGV. Histoire de ne pas être dépaysés, les conditions météos ne sont pas de la partie ! Les ailes givrées, l'avion décolle de Saint Exupéry avec une bonne heure de retard; quant au TGV, de très nombreux morceaux de glace viennent frapper les vitres de la rame, au point de les casser : nous commençons en seconde, pour finir en première, la baie de notre compartiment ayant volé en éclat.
Nous nous retrouvons comme convenu pour embarquer pour Helsinki, au complet. Par la même occasion, Serge, Monique et Jérôme débutent leur stage linguistique par les consignes de sécurité en français (facile !), en anglais (ça se complique), puis en suomi (c'est désespéré...). C'est parti ! Nous inaugurons également une grande semaine gastronomique par une collation des plus allégées ! Le repas complet loge sur un plateau format A5 : un bout de pain brioché, une plaquette de beurre, une barquette chaude (genre steack-haché-gros-comme-une-vache-qui-rit, 15 cubes de pommes de terre rissolées, et la sauce qui noie le tout), et un verre d'eau ! Après une habile négociation, Jérôme engloutit la barquette que Cyril n'a pas mangée... Nous cherchons désespérément un dessert, ou tout ce qui pourrait y ressembler (gateau sec, 1/32 de pomme, 1/4 de raisin, ....) mais rien ! A part un petit bonbon destiné à accompagner le café... En désespoir de cause, nous nous rabattons sur le cognac qui nous est gentiment proposé : avec ce qu'on a dans le ventre, il fait vite effet ! | ![]() |
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Le ventre vide ou presque, nous nous posons à Helsinki, et récupérons nos bagages : toutes les housses à skis sont là ... sauf le sac à dos vert de Serge, qui contient toutes ses chaussures ! Renseignements pris, il est resté en transit à Paris, et nous sera livré le lendemain. Excepté Serge qui grogne un peu, tout va plutôt bien... Nous enquillons donc dans la foulée avec le bus de Lahti : il est près de 18h quand nous apercevons enfin, dans la nuit, les tremplins. Encore un petit coup de taxi, et nous voici à Messilä, à 8 km de Lahti (c'est la station de ski alpin dernier cri de la région : une belle colline bien circulaire, avec des téleskis au 4 points cardinaux, des pistes éclairées, et des bistrots un peu partout !). Nous y découvrons, en pleine forêt, au bord des pistes d'alpin et de fond, notre chalet, entièrement en rondins de bois : on devrait s'y plaire. Il est 19h, on est debout depuis 6h du matin, et nous ouvrons enfin notre premier paquet de pâtes du séjour (il y en aura d'autres !). |
Le tour du propriétaire est vite fait :
Nous logeons au milieu des sapins, à mi-hauteur de la colline, dans la tranquillité. Les pistes d'alpin se trouvent à 200 m, et il suffit de les traverser pour trouver le départ des pistes de fond, sur le golf de Messilä. Après un rapide coup d'oeil sur le parcours de la Finlandia, nous constatons que le premier ravitaillement (10° km environ) se trouve là. Le plan des pistes locales à l'air plutôt alléchant, et nous allons nous coucher impatients de nous dégourdir les jambes le lendemain matin ! | ![]() |
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Le lever de soleil dans les branches givrées nous tire du lit avec douceur. Dehors, le thermomètre indique un modeste -15°C. La neige fraiche crisse sous nos pas, l'air est sec, le ciel est bleu... "qu'est-ce qu'on attend ?" Rien... (sauf le sac à chaussures de Serge !) Nous ouvrons nos housses, sortons les skis de classique, comme il se doit (on est venu pour ça quand même) et les poussettes qui vont bien. Mais pour une première reconnaissance avec Jérôme, nous partons en skate, histoire de voir où on habite... En fait, le réseau de piste sur place ressemble beaucoup à ce que nous connaissons en France, les pistes sont vallonnées à souhait, mais sans aucune descente technique. Par contre, de très nombreux réseaux sont reliés entre eux, ce qui fait que les pistes semblent s'étendre à perte de vue : Messilä compte déjà une bonne dizaine de pistes, puis à 5 km, on tombe sur les réseaux de Heinsuo, qui en compte autant (dont un stade de compétition), ou de Tapanila (même topo !), sans parler des pistes de Lahti, à 8 km de là... Inutile de préciser qu'on trouve des pistes de liaison qui traversent les lacs, et emmènent vers d'autres patelins, et ainsi de suite ! Bref, y'a de quoi faire, on va pas s'embêter... |
"VIDI,..." : forêts, lacs, pistes à perte de vue.
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Pendant ce temps-là, Monique, Serge (qui n'a pas encore récupéré ses chaussures, mais ça va venir...), Cyril et Pauline prennent la direction du lac qui borde la colline de Messilä. On y trouve un camping, encore fréquenté (caravanes et camping cars), même en hiver. Mais beaucoup plus intéressant, sur la glace, se trouve un tourniquet-luge-centrifugeuse du plus bel effet. Monique y est mise à contribution, | ![]() |
pendant que Serge inspecte les cabanes de pêcheurs : une simple petite boite avec un poële à bois, un trou dans le plancher pour passer la ligne, et surtout, la réserve de bière ! Il ne reste plus qu'à traîner tout ça sur la glace avec un skidoo, et le tour est joué. Plus sportif, on peut aussi se contenter de prendre sa vrille, un pliant, et resté en plein vent sur la glace pendant des heures à guêter les sardines locales, a priori un peu engourdies dans une eau à 0°C ! Histoire de se reposer après l'effort, Monique profite des joies du traîneau, délicatement propulsé par Serge, qui a l'idée de rentrer au chalet pour y retrouver son sac de chaussures, accélère le pas ! N'écoutant que son courage,au retour, il passe à la réception, tombe (en tout bien tout honneur, cela va sans dire !) sur la charmante hôtesse qui nous a accueillis la veille, et qui, | ![]() |
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Côté technique, faut s'y remettre ! Si Pierre a déjà de très nombreuses heures de classique dans les jambes (les sorties Giron - Borne aux Lyons - Crêt du Merle - Lajoux - Les Moussières - La Pesse - Giron dans la journée, c'est efficace pour rentrer du foncier !), ce n'est pas le cas pour Serge, et encore moins pour Jérôme, pour qui c'est la première saison de classique. Même si le bonhomme est encore loin d'être détendu à ski, il faut avouer que les progrès sont rapides, voire fulgurants. Du coup, il se lâche et va même jusuqu'à enlever le "scotch" qu'il avait encore sous les skis, pour découvrir qu'avec du "vrai" fart bien adapté, ça accroche plutôt mieux, et ça glisse d'enfer ! | ![]() |
De son côté, Serge fait des essais de farts (pré-) historiques : des poussettes de 30 ans, fabriquées sur Caluire (MASTER...). Dans l'ensemble, ça ressemble plutôt à du caramel mou, même pour le soi-disant -30°C qui devrait normalement être plutôt dur ! L'efficacité n'est pas mal, sauf que le fart recule rapidement sous le ski, pour se retrouver sous le talon, et là, ça glisse plus un caramel ! Par contre, côté défartage, c'est pas gégène à enlever et ça fait des fils. La mort dans l'âme, Serge abdique et revient à des farts plus traditionnels ! | ![]() |
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Affamés que nous sommes, nous profitons également des pistes la nuit ! En effet, après une grosse séance le matin, nous digérons tranquillement devant les championnats du monde de ski nordique à la télé, en finalndais, dans le texte. Mais nous progressons, et n'avons aucun problème lorsque Vincent VITTOZ passe la ligne en tête de la poursuite ! Motivés comme pas deux, nous partons sur les boucles de compétition d'Heinsuo, au clair de lune. C'est un régal : une bosse, un virage, un plongeon suivi d'une compression et d'une relance en côte... Ca n'arrête pas, c'est comme ça pendant 5 km, un vrai labyrinthe, surtout à la lueur des lampadaires. D'ailleurs, nous constatons que nous ne sommes pas les seuls à nous amuser,et pour la première fois de la semaine, nous croisons des skieurs locaux en skate; et ceux-là, ils avancent furieusement ! | ![]() |
Bref, on remet ça pendant deux heures entre le coucher de soleil et le lever de lune, en forêt. Le froid revient, la neige retend encore un peu plus, et avec un peu d'humidité qui retombe, l'accroche est parfaitre et la glisse géniale. Du coup, ces séances nocturnes se transforment rapidement en séances au seuil ! Mais faut se calmer, il paraît qu'on a une course dans quelques jours...
C'est bien connu : après l'effort, le réconfort... Et là, il faut savoir faire preuve de discipline et d'une certaine abnégation, afin de maximiser les effets de la récupération ! Soyons donc méthodiques et efficaces :
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A ce régime-là, nous nous affutons à la vitesse grand V, au fur et à mesure que le grand jour approche. Il faut préciser que tout cela accompagne un régime alimentaire drastique : pâtes (au beurre, à la bolognaise, à l'huile, voire "on the rock", c'est-à-dire brutes de cuisson !... faut varier les plaisirs), riz (même accompagnement !), pommes de terre (sous toues les formes), soupes (Royco, faut pas abuser), fruits et yaourts à boire. Et quand on est sage, on a même le droit à quelques carottes ou du poisson. Malheureusement, nos rêves de saucisson de rennes, de soupe au saumon et autres mets locaux se transforment vite en fantasmes ! Seul un déjeuner au restaurant du coin nous calme un peu...
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Jeudi 24 février : c'est pour dans deux jours. Nous décidons par conséquent d'aller chercher nos dossards à Lahti, et de faire du tourisme au pied des grands tremplins. En chemin, nous rencontrons Philippe, qui revient de Kuopio où il a skié depuis le début de semaine (et en plus, dans son hôtel, il y avait un buffet gargantuesque... c'est vraiment trop injuste !). Serge, fortement aidé par Philippe, se sent pousser des ailes en voyant l'hôtesse chargée de nous renseigner pour les dossards, et il flashe sur sa polaire "Finlandia Hiihto" (enfin, c'est ce qu'il prétend !). Du coup, pour le consoler, on lui montre que sous les chapiteaux, on trouve la même en vente (la polaire, pas l'hôtesse... c'est d'ailleurs bien ce qui désole Serge). En plus, la télé finlandaise est là qui nous filme, et le soir même, dans l'indifférence la plus totale, nous passons aux infos. Heureusement qu'on est resté sage ! | ![]() |
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On termine par le stade de départ et d'arrivée : il s'agit en afit d'un stade d'athlétisme, au pied des tremplins. La tension monte : dans deux jours, tendus commes arcs, nous nous envolerons pour ... on ne sait pas encore trop quoi d'ailleurs, car 60 bornes, c'est long et ça peut réserver bien des surprisesn, surtout en classique. Mais heureusement pour nous, la météo s'annonce clémente, comme tout au long de notre semaine. Ca devrait le faire ! Retour au chalet, et à table : faut charger en hydrates de carbone (sans oublier un petit tour au sauna) ... |
"VICI !" : une superbe course.
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Nous y voilà ou presque ! Il est grand temps de farter pour le lendemain.
On peut dormir tranquille : on est prêt ! | ![]() |
Par contre, côté ambiance, on regrette la Transju ! Chaque vague part dans un silence de mort ou presque, sans décompte des spectateurs, et sans speakers qui chauffe la salle. C'est un peu dommage, mais au moins comme ça, on n'est pas déconcentré... Méfiant quant aux capacités de mes voisins, et désireux de faire un départ rapide pour m'extirper au plus vite des fortes côtes nous sortant du stade, je réussis à me faufiler dans les premiers derrière le filet pour le départ de ma vague. Bien m'en prend : au coup de pistolet (toujours dans l'indifférence générale), je me faufile dans la première côte et passe dans les tunnels avec le groupe de tête. Sans me relever, je poursuis mon effort jusqu'à la sortie du stade, et débouche sur le plateau très bien placé : je suis avec les 10 premiers de la vague ! Dès lors, la course démarre réellement, et c'est un véritable régal ! | ![]() |
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D'abord, le parcours est très varié, et parfaitement adapté au classique : on est loin des dizaines de kilomètres plats de la Vasaloppet, où on pousse sur les bâtons sans relâche. Ici, on skie en forêt, sur des pistes assez étroites, qui serpentent entre les arbres, et ondulent au gré d'un terrain vallonné mais sans excès. Et puis surtout, on est loin de l'heure d'embouteillage du départ de la Vasa, et le rythme s'en ressent ! Le fartage est parfait, les kilomètres défilent rapidement, d'autant que dans notre petite groupe d'une dizaine d'unités, on se relaie en on relance constamment, avec la piste pour nous seuls, pusque nous n'avons oas encore rejoint la vague partie 10 minutes avant nous. Je passe au ravitaillement de Messilä en à peine 35 minutes (pour 10,5 km), explosant par là-même toutes mes prévisions de course : le moral est au beau fixe ! Notre groupe finit par exploser quand nous doublons la vague précédente : l'écart de vitesse est important, et cela tient plutôt du slalom spécial dans les descente ! Je skie pendant près de 40 km avec un prénommé Matteo, italien de son état, et on relance en permanence... Pourvu que ça dure comme dirait l'autre. |
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Pendant ce temps, Jérôme et Serge démarrent plus calmement et sont un peu coincés dans les côtes, au milieu de leur vague, moins rapide. Jérôme prend peu à peu du temps à Serge, qui préfère gérer la course sur la distance. Toutefois, en observant les autres skieurs, parfois plus âgés que lui, il se dit qu'il ne faut pas traîner en route ! Philippe navigue derrière Pierre, sans forcer, concentré sur sa course, mais en en profitant au maximum : il a bien raison ! Quant à Isabelle, partie à 10h40 avec les 900 concurrents du 30 km, elle bifurque sur la gauche quelques kilomètres après Messilä, en laissant le parcours du 60 km : elle le rejoindra un peu plus loin pour les 10 derniers km. | ![]() | ![]() |
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Passage à mi-course, au village d'Hollola, aup ied d'une belle église dont on aperçoit le clocher de loin. C'est la partie plate du 60 km, et j'en profite pour finir de griller la vague qui est partie devant moi, avant de rentrer de nouveau en forêt pour le retour, sur des pistes de nouveau étroites et vallonnées. J'en profite aussi pour lâcher mon collègue italien vers le 45° km. Mon rythme n'a pas changé, et lorsque je débarque dans le stade d'Heinsuo, à 10 km de l'arrivée, tout va pour le mieux, et je commence à rêver d'un temps proche des 3h30'. D'autant que désormais, nous navigons dans des contrées connues, car il s'agit des pistes que nous avons écumées toute la semaine ! Ou en tout cas, c'est ce que nous croyons... C'est Isabelle qui la première se posent quelques questions : elle vient de passer son panneau 20 km, et après avoir rejoint notre parcours quelques kilomètres plus loin, elle découvre avec surprise | ![]() |
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Arrivés à Tapanila, nous connaissons la piste par coeur : il reste 4,5 km ... enfin théoriquement ! En fait, nous bifurquons à droite, sans prendre la piste de retour directe. Les panneaux kilométriques se font rares, et surtout se font attendre ! En plus, les murs assasssins deviennent légion, et les détours en forêt cassent le moral et les jambes. Nous avons tous l'impression de ne jamais en voir la fin, coincés à tourner en rond en pleine forêt. Enfin, à la sortie d'un énième mur en canard, nous débouchons sur le panneau 59 km, et surtout, nous apercevons les tremplins au bout de la longue ligne droite. Il va être long ce dernier kilomètre : 500 m en forêt, puis 300 m de forte descente vers les tunnels, 100 m de replat, avant de plonger définitivement dans le stade, pour un dernier tour de 400 m ! | ![]() |
Nous volons tous dans la dernière ligne droite vers notre médaille, et surtout vers une chaleureuse accolade de la part d'une belle finlandaise. Prévoyant et plein d'espoir, nous nous faisons beau dans la dernière descente en vue du bisou final. Mais peine perdue ! Ni Jérôme, ni même Serge ne parviennent à leurs fins et restent sur leur faim...
Fin d'une belle journée, chacun est satisfait de son classement. Je suis ravi et même surpris de mon résultat (je n'en espérais pas tant), et surtout de la façon dont j'ai pu skier. Je trouve que la Finlandia est vraiment plus sympa à courir que a Vasaloppet, même si la Vasa restera toujours la Vasa. Jérôme, pour sa première expérience sur une longue distance de renommée en classique, est largement sous la barre des 5 heures (même s'il est cuit dur à l'arrivée !). Serge a un peu faiblit sur la fin, mais termine avec une dernière ligne droite de folie ! Quant à Philippe, il signe un fort joli chrono pour quelqu'un qui a fait peu de classique et qui avait mal au genou.
Isabelle est également contente de franchir la ligne, car décidément, les derniers kilomètres ont été trop longs ! Belle course pour une première en classique en Worldloppet.
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... Un p'tit goût de reviens-y !
Bon, on est samedi soir... Demain, c'est le retour sur Lyon ! Les images de la course plein la tête, nous rangeons dans les housses les skis qui nous ont procuré tant de joies et de belles images tout au long de la semaine. Le lendemain matin, en attendant le bus qui nous ramène à Helsinki, nous admirons une dernière fois le soleil qui se lève sur les tremplins de Lahti. C'est dommage, une semaine de plus, et on pouvait assister à un week-end complet de coupe du monde : combiné nordique, saut à ski, fond spécial... Y'a vraiment pas à dire, faudra revenir ! | ![]() |
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ndlr: Nous avons le regret de vous informer que Serge a encore perdu son sac de chaussures de skis au retour... Mais là, il s'est senti moins seul qu'à l'aller : tous les sacs nous ont été livrés avec 4 jours de retard .. sauf celui de Serge, qui est a obtenu la palme avec 5 jours de retard !
A la prochaine ...
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MICHEL / 10-mar-07
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