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Les Belles Combes - LAJOUX - 30 km Classique - 19 Janvier 2003

Comme chaque année, nous mettons un point d'honneur à participer à la seule course longue distance en style classique en France : Les Belles Combes. De plus, avec la Finlandia et la Vasaloppet prévues pour la fin de saison, cette course devenait obligatoirement obligatoire ! Enfin, il est à noter que le style classique effectue un retour en force dans le calendrier international, puisque si l'on observe de près la Worldloppet, de très nombreuses étapes repassent au style classique (ne restent en skate que la Transjurasienne, les 2 étapes nord américaines, l'Engadin, le Japon et l'Australie !). Bref, faut s'y remettre, qu'on se le dise !

C'est donc avec acharnement que nous travaillons à l'entraînement en classique, et potassons nos fartages. Dans le genre cas d'école, on peut noter qu'à Chapelle des Bois, où Jean , Jacky et Danielle ainsi que quelques visiteurs de passage (Marc, Pierre et Isabelle, Didier et Hélène...) avaient établi un camp d'entraînement pendant la semaine précédant les Belles Combes, on est passé de -18°C à +5°C en une journée, ce qui laisse le choix dans l'évolution du fart !

Coucher de soleil sur Chapelle des Bois.
Paysage de la Chaumoz... Calme et sérénité !De plus, la neige bien que de bonne qualité à Chapelle, se trouvait tout de même en quantité limitée ! Par là-même, les traces ne pouvaient pas être aussi propres qu'à l'accoutumée, ce qui nécessitait un bon placement et une bonne technique pour guider les skis efficacement. Mais qui peut le pire peut le meilleur ! Alors chaud devant quand on va retrouver des conditions parfaites... Jean et Jacky s'en sont donc donnés à coeur joie en classique, dans les paysages grandioses de Chapelle des Bois !
Jean en classique sur les Chaumoz.
Jean en classique sur les Chaumoz.
Jean en classique sur les Chaumoz.
Jean en classique sur les Chaumoz.
En forêt Jean et Jacky (derrière) jouent à cache-cache dans les relances des Beurrières.
En forêt Jean et Jacky (derrière) jouent à cache-cache dans les relances des Beurrières.
En forêt Jean et Jacky (derrière) jouent à cache-cache dans les relances des Beurrières.
En forêt Jean et Jacky (derrière) jouent à cache-cache dans les relances des Beurrières.

Après une semaine de mise en jambes, Jacky et Jean se sont trouvés un peu "secs" pour s'aligner sur les Belles Combes, d'autant que le parcours avait été ramené à 30 km dans le Massacre, avec 2 boucles dans la très belle, mais aussi très sélective Combe à la Chèvre ( 7 à 8 km de montée à chaque bouclage !). Plus rien à voir avec les longues combes plutôt "roulantes" du parcours habituel ! Bref, puisque ces petits joueurs dérogeaient à la course obligatoirement obligatoire, restaient donc Pierre et Roland pour s'aligner au départ, à Lajoux.

Pierre (Dossard 330) à l'abri avant l'attaque de la Combe à la Chèvre...Du fait du manque de neige, les 45 km ont été ramenés à 2 boucles de 15 km dans la Combe à la Chèvre, le départ se faisant au pied du téléski de Lajoux, droit dans la pente ! Autant dire que les premiers kilomètres furent douloureux : départ en ligne (sur un plan lisse), avec un goulet très raide au bout de 300 ou 400 m, puis mpntée en forêt dans de la neige très farineuse et sans cohésion, donc infartable ! Les trois premiers kilomètres sont donc durs pour les bras... Puis c'est la récompense : nous arrivons dans l'entrée de la Combe la Chèvre, et là partir de là, la neige devient excellente : il ne reste plus qu'à monter jusqu'au carrefour du Massacre, ou presque ! Côté fartage, il y a 2 écoles :
  • Base au skare à chaud + poussette bleue -2°C / 0°C.
  • Base à la poussette Grund + poussette bleue -2°C / 0°C.

En ce qui me concerne, j'ai du skare : la glisse n'est pas géniale dans le haut de la Combe, par contre elle redevient très bonne dans les traces un peu gelée pour redescendre du carrefour du Massacre sur la route ! Et évidemment, c'est plutôt l'inverse pour ceux qui ont de la Grund... Je fais donc le yoyo avec un groupe de 4 ou 5 skieurs, selon le fartage, le relief et la qualité de la neige. Malheureusement pour moi, le temps se réchauffe un peu en se couvrant sur la fin de la seconde boucle, et mes bras commencent fortement à faiblir au même moment. Résultat, la glisse est moins bonne à la descente, je ne parviens plus à maintenir un rythme de bras suffisant, et je me retrouve parfois coincé entre deux allures : je n'ai plus la force pour des poussées simultanées efficaces, et le plat descendant est trop rapide pour du pas de un ! Je vois alors filer le groupe dans les derniers murs de la Combe à la Chèvre. Je termine finalement en 39° position, en 2h14'11", les lombaires un peu cassés, et les bras détruits (Olivier GROSSIORD gagne en 1h49'35") ! Y'a encore du boulot pour la Vasa, même si le relief et la dénivelée ne seront pas les mêmes ...

Tout le monde en poussée simultanée !...

Page développée par Pierre MICHEL / 10-mar-07